Sous Unix, différents paramètres systèmes relatifs à la mémoire partagée et aux sémaphores doivent être configurés suivant les recommandations du guide d'installation Oracle. Il s'agit de SHMMAX, SHMMNI, SHMSEG, SEMMNI.
De même, il faut définir certaines variables d'environnement :
ORACLE_BASE : c'est la racine de l'installation d'Oracle, fréquemment /u01/apps/oracle
ORACLE_HOME : chaque version d'Oracle (8.1.7, 9.2, etc) doit avoir son propre répertoire ORACLE_HOME
ORACLE_SID
ORA_NLS33 : utilisé pour les jeux de caractères spécifiques
PATH : il faut y intégrer $ORACLE_HOME/bin
LD_LIBRARY_PATH : désigne le répertoire où se trouvent des bibliothèques annexes
Dans le fichier d'initialisation, tous les paramètres sont facultatifs et héritent si besoin d'une valeur par défaut.
Il faut cependant soigneusement choisir au moins:
DB_NAME
DB_BLOCK_SIZE
CONTROL_FILES
Pour créer une base, le fichier d'initialisation doit être sous forme PFILE. Une fois que la base est correctement créée, on le convertit en SPFILE.
Dans la commande CREATE DATABASE, il faut être sûr de bien choisir les différentes limites comme MAXDATAFILES. Si elles deviennent insuffisantes, il faudra recréer le fichier de contrôle.
Lors du CREATE DATABASE, la clause REUSE associée à LOGFILE ne fonctionne que si l'ancienne taille du fichier et la nouvelle sont identiques. Dans le cas contraire, la commande échoue.
On doit créer au moins 2 fichiers de reprise, et on peut en avoir jusqu'à 8. Il est possible de les multiplexer, c'est à dire qu'Oracle entretient des copies de ces fichiers parfaitement synchronisées.
L'instruction CREATE DATABASE exécute automatiquement le script SQL.BSQ, qui crée les tables (et non les vues) du dictionnaire de données.
Il faut ensuite exécuter CATALOG.SQL pour créer les vues du dictionnaire de données.
Enfin, CATPROC.SQL permet d'activer le PL/SQL dans la base.
Administration des procédures stockées Pour compiler une procédure, une fonction ou un paquetage dont on n'est pas propriétaire, il faut disposer du privilège ATER ANY PROCEDURE.
Les vues V$VERSION et PRODUCT_COMPONENT_VERSION indiquent la version des composants Oracle, comme le noyau ou le PL/SQL.
La vue V$OPTION montre quelles sont les options installées : partitionnement, réplication, etc.